Biographie
RIF X Egalité femmes-hommes des Hauts-de-Seine
Dans le cadre d’un cycle d’ateliers à destination de musiciennes émergentes proposé par le RIF et soutenu par le Département des Hauts de Seine, six artistes ont bénéficié d’un accompagnement live entre femmes. Justine Raphet, Kaleigh, Nada Jaym, Shadi, UDU.
L’artiste Sainte-Nicole est à l’origine de ce format d’atelier entre artistes où chacune est tour à tour coach et coachée par le groupe. Dans ce cadre bienveillant, les artistes ont ainsi pu travailler sur l’aisance scénique, l’interprétation, l’analyse du texte et du corps d’un morceau de leur répertoire. Ces ateliers sont l’expression d’une diversité de regards, de ressentis et d’approches et représentent une vraie richesse pour le travail scénique.
À l’occasion d’Emergence Day-Prix Chorus 2025, elles interpréteront chacune le morceau qu’elles ont travaillé dans le cadre de ce compagnonnage.
Justine Raphet
Rappeuse, autrice, metteuse en scène et comédienne, Justine est un ovni poético-musical. Le rap poétique et le théâtre. Elle apporte cette théâtralité à ce genre singulier qu’est le spoken word et nous embarque dans un voyage introspectif et revendicateur autour de la santé mentale, de la féminité, de l’amour et de l’affirmation de soi.
Kaleigh
Kaleigh c’est une pop électrique et lumineuse qui réveille les sens, ses textes invitent à la confiance en soi, et à l’affranchissement du regard des autres. En bref, son nouvel EP Luminescence est à écouter de toute urgence.
Nada Jaym
En français, en arabe ou en anglais, Nada pose ses mots sur une pop hybride : parfois électro, parfois hip-hop, souvent inspirée par la chanson arabe. Du Maroc son pays natal à la France, son premier EP, À Vif, reflète cette recherche d’alignement entre ses diverses influences et ses valeurs. Son titre À l’étouffée parle justement de ce coming-of-age d’une jeune femme entre le Maroc et la France, confrontée aux violences sexistes de part et d’autre de la Méditerranée.
Shadi
Libre, effrontée, pleine de vérité et d’innocence, elle navigue dans un univers sombre teinté d’auto-dérision. Portée par sa rage de fouler la scène, elle chante son au revoir à l’enfance, sa colère contre une famille qui s’effondre, sa désillusion face à la société. Sa voix lyrique, ses mots simples, forment une recette parfaite que Shadi manie pour nous faire rire, nous bousculer, nous émouvoir.
UDU
À travers sa musique trip-hop aux influences créoles, UDU explore les incohérences humaines et ose sortir des codes préétablis. Elle souhaite soulever les visières du déni et refuse qu’on la définisse selon des étiquettes. La scène représente sa liberté. Elle y exprime ses frustrations et propage sa force et ses joies rayonnantes. Son premier EP Tabarden nous raconte son affranchissement face aux limites qui lui ont été imposées